Mask Off: "créer un passage entre l’imagination et le vécu concret'', une pièce de Romain Miruho bientôt sur les grandes scènes

Dans un monde où règne la xénophobie,le racisme,le culte de sois et le non respect des droits humains basés sur des différences d’origine,de race,ou d’appartenance religieuse, plusieurs artistes essaient à travers leurs talents de mener des combats justes pour un monde plus beau, cest dans cet angle que le danseur, chorégraphe Romain Miruho a décidé de faire une création de danse contemporaine et traditionnelle ''Mask Off''.

''Cette pièce se présente en contraste pour remettre de la lumière sur cette sombre partie de l’humanité, créer un univers où les masques des races ou d’origines ne primeront sur l’humain. " écrit le danseur Romain Miruho dans la présentation de cette pièce parvenue à notre rédaction.

Il veut donc à travers sa pièce, remettre l’humain devant sa vraie face, cette face qu’il essaye d’enfuir dans les fonds des décombres derrières les masques embellis des graffitis mettant en lumières les couleurs dressant un mur entre les différences caractérisant l’humanité, au lieu de les marier.

Mais qui est donc Romain Miruho?

C'est un artiste danseur contemporain interprète, basé à Goma ,au Nord Kivu à un l'Est de la RDC. Son travail artistique parle du vivre ensemble et de la résolution de conflits en s’appuyant sur les autres valeurs humanitaires. 

La scène est lui c'est une longue histoire d'amour, ses premiers remontent vers les années 2015 lorsqu'il qu'il participe au concours MABINAS FARA FARA avec le groupe École de danse/ Goma. 

En 2019, il est l'un des participants dans la création de la pièce “SENS DE LA VIE”, de la compagnie Sikilika Project dans le Festival Danse Ya Kivu Battle, chorégraphiée par JEAN BAPTISTE, artiste danseur membre de Sikilika Project. Il participe ensuite dans la création d’un spectacle de fusion danse-Slam “L’HISTOIRE DU FUTUR” de Osée ELEKTRA en collaboration avec la compagnie Sikilika Project.

En 202O, il est encore une fois dans la création de la pièce “LA FOLIE QUI PENSE” avec la Racine Danse Compagnie, choregraphiée par Bienco HANGI alias The machine. On le retrouve par la suite à la performance de Slam et danse dans la rue KAULI avec Jacynthe MAARIFA et Ghislain KALWIRA. Il a été dans les ateliers de danse dans le cadre du festival soul session à Gisenyi au Rwanda, avec les chorégraphes Ougandais et Rwandais Alex Heskey et Amani Kiwembe mais aussi dans les atelier de danse contemporaine dans le cadre de hadisi urban festival édition 1 animés par BIENCO MÃTRIX, L’anglo-nigériane BISOLA BELO et la kenyanne NEEMA BAGAMUNDA, dans les ateliers de danse dans le cadre du festival danse ya kivu battle, animé par MESCHACK LUSOLO, FARAJA BATUMIKE FBAT, EYA KHALIFA,IBBRA. 

En 2021, il fait une performance de danse dans l’exposition visuelle MURIPUKO de Ghislain KALWIRA et Didier BINYUNGU en tournée actuellement dont deux représentations déjà réalisées (à l’Institut français de Goma et à l’Université libre des Pays des grands lacs), il participe par la suite à la Création de la piece “WASH MY SOUL” avec la choreographe Suisse DONIA SBIKA, qui a eu deux représentations dont une dans le Festival Théâtre du Kivu FESTIKIVU et l’autre en performance de rue dans les espaces publics de Goma. 

S'en suivra une participation à la résidence pour la création de la pièce “LES DIEUX ONT QUITTÉ L’AFRIQUE” en collaboration avec le Heartist Dance Compagnie qui a eu deux représentations dont la première et une autre au Festival Danse Ya Kivu Battle 2021. 

Il a été également à la creation du spectacle WAZO de l’artiste Osée ELEKTRA, dans sa partie danse. 

Dans le soucis de vouloir toujours faire mieux, il participe dans les ateliers de danse dans le cadre de la deuxième édition du hadisi urban festival animé par BIENCO HANGI MATRIX et Évita KALWETT. 

En suite aux ateliers Goma Dance Camp organisé par Rinha dance crew en partenariat avec l’Institut français de Goma animés par la choréogrphe allemande ÉVITA KALWETT. 

En 2022 participe dans le concert du climat avec les organisations, fossilfree global warming et aussi avec sa performance de maskoff dans l'exposition kokela de l'artiste plasticien jack essimbo à l'Institut français de Goma. Aujourd'hui il travail toujours sur Mask Off, une pièce que le public attend avec impatiente pour découvrir le message caché derrière les mouvements de son corps.


SM

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